Day 7/Eleven

Levé 9h00 pour JL. Le tatamis a eu raison de lui. 11h00 pour les autres. Direction le Starbuck pour le caramel macchiato. On s’est prévu de la visite ce matin. Et il fait chaud. Très chaud. Beaucoup trop chaud. Vraiment beaucoup trop chaud. JL transpire abondemment (les auréoles sur son tee-shirt en sont la preuve). Heureusement la « Kirin love sports » est là. Direction le château d’Hiroshima reconstruit, forcément, la bombe a tout détruit.. Une première aile visitée pieds nus comme souvent au Japon, libre d’accès. Une deuxième avec un accès à des distributeurs. Indispensable vu la chaleur. Il reste une tour. Payante, mais beaucoup plus intéressante avec en pour finir un point de vue sur la ville.

Il fait toujours chaud. Vraiment chaud.  Les auréoles sur le tee-shirt de JL en sont toujours la preuve. Un parc est à côté. On y va. C’est plutôt jolie mais il fait beaucoup trop chaud. Plusieurs pauses sont nécessaires. JL transpire. Dans le nord, on a jamais vu une chaleur de plus de 20°. Chaleur powered.

Il est 15h00. La faim commence à arriver. Pierrot veut un fast food local. On s’arrête au Lotteria. Pas franchement top (même le shrimp burger de Romain)… On sort. Il fait toujours chaud. Beaucoup trop chaud. Yifan veut faire du shopping. On veut des glaces. Direction le Starbucks, on est les meilleurs clients de la journée. Les frappuccinos en main on se rentre tranquillement pendant qu’Yifan est partie avec 15000 yens du pot commun acheter des chaussettes . On pierrote dans la chambre, Yifan se fait attendre, JL décide d’aller faire quelques photos sur le boulevard. Perché au dessus d’un pont piétonnier, Yifan ne le rate pas. Ils décident d’aller acheter l’apéro au 7/11.

Un apéro plus tard, Pierrot a envie de sushis. Et le sushis, chez pierrot, c’est important. On trouve The restaurant à sushis d’Hiroshima sur tripadivsor. Une tuerie. Un tapis roulant, pas trop de plat. JL en choisit un (au soy bean logique; un maki qui tourne pendant 3 heures, seul JL le prend). C’est dégueulasse. Rien que d’y penser l’envie de vomir revient. On prend la carte. C’est tout de suite beaucoup, mais alors beaucoup mieux ! On se remplit la panse. Le kiff.

On a envie d’une glace, on s’arrête au Mac do, facile. Retour au ryokan en passant par le family mart, un dernier benchmark pour Bertrand. C’est important. Une discussion philosophique plus tard, tout le monde va se coucher.

Day Ten

Levé 8h00 pour JL et Pierrot. Il fallait se lever à 8h30. JL remet l’alarme. 30 minutes plus tard, Pierrot est debout et JL est encore au lit : « Pierrot, tu vas à la douche ? ». « Non ». JL s’est donc fait pierré. CQQFD.

Une fois tout le monde douché, direction la gare, un petit café pour patienter et hop, le Ferry direction Hiroshima. Prise du StreetCar autrement appelé outre pacifique puis atlantique, « tramway ». On découvre notre logement (localisé du premier coup). Une chambre traditionnelle en tatami dans un ryokan, encore une fois, du lourd, merci Wil.

Il fait chaud. Beaucoup trop chaud…  Direction le seul vestige d’Hiroshima. (A noter, nous écoutons, le prélude issu de l’album Phase II de Prince Royce. Nous n’en pouvons plus).

Le dôme. Quelques photos, direction le nu… le miou… le muzee… le musée (Nous sommes en plein benchmark de whisky pour Bertrand) mémorial pour la paix. Musée à voir, par contre, les coeurs sont lourds en sortant… C’est bon, on est sensibilisé sur les armes atomiques. On serait pas contre boire une bière ou voir des pandas roux dans un zoo pour nous remonter le moral. Pierrot n’aimant pas les zoos, le choix est fait.

Un peu de marche sous le soleil accablant et nous trouvons une terrasse au bord de la rivière Kyobashi-gawa. Le moral revenu, nous visitons le quartier animé d’Hiroshima, qui pour le coup, devait l’être que le soir.

JL ayant toujours son objectif asthmatique, nous rentrons dans le premier magasin électronique venu. Nous ressortons avec une tondeuse hollandaise. Retour à la chambre, Pierrot pierrote et Yifan coupe les chevaux de Romano, JL jloose.

Pierrot commence rapidement à avoir faim, direction le family mart pour un apéro dans la chambre, puis, direction la pizzeria japonaise sélectionné par JL. Nous trouvons l’immeuble facilement. Par contre, JL a oublié le nom et du coup, impossible de connaître l’étage. Nous en essayons 2 avant de nous arrêter sur le 3ème qui ne sert pas de pizzas mais qui nous fait tout de même rudement envie. Nous avons mangé une espèce de pancake de noodle avec du soja/porc/oignon vert/oeuf/Sauce Barbecue autrement appelé okonomiyaki, super sympa !

Il est 21h30, nous devons rentrer avant 0h00 au ryokan. Nous décidons de nous arrêter à un bar sur la route du retour : le New York New York. Quelques benchmarks plus tard, l’heure est venue de rentrer avec un dernier passage au family mart pour finir la soirée.

 

Day Nine – Just another day

9h00, réveil de Pierrot. Il faut prendre sa douche, on a mis une pastille pour le créneau. Les douches prises, direction le téléphérique pour  le sommet de l’île. Il fait super beau. Ca fait super plaisir.

On marche jusqu’au téléphérique, prise des tickets, et on prend le téléphérique ! Incredible, isn’t it ?! On a une montée d‘1km puis un deuxième de 500m encore ; en tout on arrive sur un point haut de 433m. Pierrot n’a plus de batterie à la goPro. Prise de photos puis on se dirige vers les temples.

Problème. Ca monte, on perd les poumons de JL mais on y arrive. 1 temple, 2 temples, 3 temples,  l’observatoire culminant à 535m. C’est bon, on a vu l’essentiel, on redescend. Evitement de serpent digne de Bear Grylls (Merci NT1). Halte au temple que Pierrot et Yifan ont raté (voir hier ; loosers…). Ils ont trouvé ça magnifique et ont profité d’une «messe» ; bon ok, s’ils pouvaient le faire au bon moment ce serait tellement plus simple !!!

On a faim. On mange dans un resto-hôtel hors de prix, le reste étant fermé ou réservé ?! C’est bon mais ça ne vaut pas le prix et JL qui n’aime pas les mollusques se commande des sashimis constitués essentiellement de poulpe et de seiche… Après ce repas, on se dirige sur la plage «paradisiaque» d’Yifan à 40mn de marche.

40mn de marche plus tard, on se retrouve à THE plage ; coincée entre des planches à huîtres et deux feux qui brûlent. Génial! Du coup, on se rabat au parc de loisirs. Personne, juste des cerfs et des crottes de cerfs. Tellement intéressant qu’on se pose et faisons une sieste. Le temps se couvre, on décide de rentrer.

19h, l’heure des photos du torii. Inratable. On y va armés de Gopro chargée, téléphone et d’appareils photos. C’est pire qu’hier. On filme 40mn et on va manger. Comme d’habitude, il y a 4 restos ouverts dans Myajima donc on se rabat sur le premier ouvert. Délicieux ! Ca valait le coup.

On revient. Toujours pas mieux. Du coup, on envoit Yifan prendre des bières au distributeur avec le sac du pied de l’appareil photo et on attend 21h parce qu’il est trop tôt pour se rentrer. Maintenant qu’il est 22h ça va mieux… on va se coucher.

Day Eight – It’s a raining day !

C’est pas de tout ça mais Osaka, c’est fini. Il faut se lever tôt (8h30 pour les plus braves) prendre nos douches faire nos sacs (mis à part pour Pierrot bien évidemment) et partir de notre Yoccolo Island avant 10h00. Direction le Shinkansen en partance pour Hiroshima. Toujours aussi classe. 1h30 plus tard, nous prenons une correspondance puis un férie jusqu’à Miyajima. On découvre immédiatement le torii du férie. Sous la pluie… Nous faisons une arrivée entouré de touriste et de … biches ?! Y’en a partout. Incroyable, elles se promènent librement sur l’île. C’est trooooop mignoooon !

Direction notre Bed & Breakfast, deux chambres, un toilette et une salle de bain commune à l’immeuble. On réserve le créneau de 9h00 à 10h00 pour la salle de bain. Ca nous ira. On a faim, on se dirige vers la rue principale. Il pleut toujours. On a très faim, on se décide très vite.

Le repas passé, direction les temples… On en visite un premier, Pierrot l’achète pour ses vieux jours. Rapide séance d’abdos pour JL, le nouvel an approche. On marche dans la montagne, on en visite un deuxième, absolument magnifique. Enfin «On», Romain et JL, les autres ont dû sortir, le temple fermait. Loooosers !

On continue notre ballade dans la forêt de l’île jonché de toilettes. Retour à l’hôtel choper le pied de JL, faut se prendre le torii avec un coucher de soleil, la réception nous l’a indiqué, la photo des vacances devra être prise à 19h22. Pierrot et JL partent appareils photos en main vers le Torii, Yifan & Romain vont chercher des bières pour patienter. Vu le temps, il n’y a pas de couché de soleil… Heureusement, photoshop existe. On se dépêche d’aller trouver un restaurant. L’île est déserte, tout est fermé, les touristes sont déjà repartis. On sent venir la loose. Finalement, on en trouve un, heureusement qu’il y avait des locaux qui terminaient leur repas. Apparemment, ici, si les restaurants n’ont personne à 19h00, ils ferment. Sale histoire.

On retourne voir le torii de nuit, ça fait toujours plaisir.

Quelques photos et une bière plus tard (prise au distributeur… tout est fermé à 21h00),  On se rentre, fin d’une petite journée, demain, la rando nous attend.

Day Seven – Looser’s day

Levé… 12h00 pour JL. 13h00/13h30 pour le reste du groupe. La soirée de la veille laisse des séquelles. Prise de douche.

14h00, On traine les pieds jusqu’au métro sans trop savoir où l’on va. Romain guide, comme d’habitude. Sortie Namba, un MacDo, parfait pour ce que l’on a. Le hasard fait souvent bien les choses,   une rue plus loin, nous nous retrouvons dans le quartier Dotombori, le quartier qui pétille (rapport à l’effervescence, une stéphanade est toujours la bienvenue) d’Osaka. Y’en a partout. Complètement blindé le truc. Restaurant, boutique de jeux, (de la pêche de vrais poissons…), un bar à chat. Une fois plus, on marche, dans le flux continue de la foule. JL prend des photos, Shoots, recherche la lumière, et là… L’objectif ne fonctionne plus. Loose n°1. On va devoir faire du flou. C’est pas grave, il adore ça. On finit notre tour, un petit café au passage et on se retrouve dans le harlem d’Osaka. Ofive powered. Forcément, on passe devant l’apple Store. Quelques photos de Pierrot plus tard, retour à Yoccono Island, notre hébergement. Yifan et Romain font chiner dans une boutique à 150 yens, Jloose fait une lessive histoire de pas être à cours de slip, Pierrot pierrote.

19h00, il est temps de bouger, direction le quartier de Tobita Shinchi, le quartier «chaud». Dans un pâté de maison, une fille (« habillée/déguisé » façon sexy japonaise, manga, cowboy, working girl… ) attend avec une plus vieille.  La fille monte avec le client, la vieille s’occupe de l’intendance. Les japonais semble assez à l’aise et décomplexé face à ça.

Mine de rien, la faim arrive vite, direction de nouveau le quartier Dotombori, cette fois de nuit.

C’est assez énorme toutes ses lumières de partout. Quasiment autant de monde que la journée. Une petite rando histoire de vraiment plus en pouvoir et on se retrouve dans un restaurant qui fait un peu de tout. Une carte de Paris est accrochée au mur. Ils nous kiffent les japonais !

L’addition réglée, direction un bâtiment Sega. On se prend en photos dans des cabines complètement ouf ! 1.Studio Photo avec Flash et réflecteur. 2.Retouche dans tout les sens. 3. Récupération des 2 photos. Une borne d’arcade Dragon Ball Z. Nous sommes obligé d’essayer. Retour à notre chambre. Juste avant d’y arriver,  à la station de métro, Romano se sent léger. Un peu trop. Le sac à dos…. avec les passports…. Loose n°2. L’a t’il pris en partant ? L’a t’il oublié au restaurant ? Marche rapide jusqu’à la chambre. Pas de trace du Sac. Romain & Yifan saute dans un taxi. 1300 yens plus tard, ils retrouvent le sac au restaurant. Tout est dedans. Il restait 3 bières, on avait besoin d’une occasion pour les boire. Parfait. On s’endort sereinement, d’autant que l’objectif de JL semble fonctionner de nouveau. Merci Wil.

Day Six – Yifan’s Birthday

Levé 8h00. On a failli se faire Pierré, Pierrot était prêt à se lever à 6. Notre Shinkansen est à 11h13, il faut ranger et faire nos sacs. Direction la gare.

Un peu d’attente, on a prévu large. Cela nous permet de voir le ballet des  Shinkansen. Ils se succèdent toutes les 3 minutes, réglés comme une horloge suisse. La SNCF devrait prendre des notes.

13 minutes plus tard, nous arrivons à Osaka. Ou Shin-Osaka, on se sait plus bien. Quelques stations de métro plus tard, Pierrot prend  le leadership. Nous faisons 300 mètres et revenons sur nos pas. Un vieux japonais nous indique une rue, quelques mètres plus tard nous faisons la connaissance de Noco, notre cher hôte tenant de bar. Encore une fois, nous ne sommes pas déçu par notre hébergement. On pose nos affaires, et direction le restaurant. Anniversaire d’Yifan oblige, il est chinois. Elle peut échanger quelques mots en mandarin. C’est cadeau.

Sortie du restaurant, on est d’attaque pour commencer la visite. On voit un parc sur la carte. C’est partie. On marche. On trouve le parc. On se rend compte que c’est un Zoo. Allé. On prend les tickets. Phoque, éléphant, ours, tigre, koala (ouhhhhhh c’est trop mignooooon)… Bref, on a vu des animaux. On enchaine avec le parc derrière. Plutôt carrément jolie. Il y avait de la lumière. Sans doute trop ce coup-ci. On rentre à notre chambre. Mine de rien, à marcher autant, on en devient fatigué et avec la soirée qui nous attend, un peu de repos ne peut que nous faire du bien.

Nous sommes à Osaka, notre hôte à un bar, on a un anniversaire à fêter. Direction la rue de bars et restaurant. Un premier tour. Yifan n’arrive pas trop à se décider. On s’installe finalement en extérieur (plutôt rare au Japon) dans un espèce de gros restaurant, J-pop à fond les basses. Les bières sont servies dans des vraies pintes. Ca fait plaisir.

Direction le Noco’s Bar. On a l’adresse…. en japonais. Facile. En tournant un peu, on finit par trouver. Bar à l’ambiance baba-cool, « No Osprey ! » write everywhere (Quand JL a bu une bière, il est bilingue). Ils servent des bières d’un litre. Noco et sa « best partner » viennent s’assoir avec nous. Rhum, whisky, Bières, ce qu’on nous propose. On apprend qu’il a plus de 50 ans, cela fait 7 ans qu’il a le bar et le nombre 7 en japonais porte bonheur. Il veut refaire la même chose au calme d’Okinawa. Relou. On va devoir revenir au Japon.

On les laisse vers 2h00, et vu qu’au US, il n’est pas encore le 8 juin, on part s’acheter de quoi trinquer une dernière fois. Retour à la chambre, on peut s’endormir. Faire une grosse soirée à Osaka. C’est Fait.

Day oFive

Toujours pas de tremblements de terre.

Levé… 7h00 ?!? …pour Yifan. Une sombre histoire de baguettes gravées. Les autres, comme d’habitude 10h00.

10h30, retour d’Yifan. Le magasin n’ouvrait qu’à 10h00. Loose. P’tit Dej et direction le temple de Kiyomizu-dera, pas très loin de l’appartement. Première journée couverte, cinquième journée sans lumière. Bizarrement, on trouve le temple assez rapidement, certainement parce qu’il est the place to be de toutes les classes scolaires de Kyoto (ou d’ailleurs). C’est dans un nuage de mômes parsemés de touristes que nous commençons la visite. Le temple surplombe Kyoto, la vue est plutôt sympa.

Nous tournons une première fois. Retour à l’entrée, on se rend compte que l’on a raté une partie. Les cartes sont toujours aussi limpide, même lorsqu’elles sont schématisées. Retour sur nos pas, on finit par trouver.

Sortie du temple, nous empruntons les petites rues bondées du vieux Kyoto. Les Geishas sont nombreuses, tout comme les écoliers, toujours présents. Nous achetons à manger sur le chemin du retour.

Repus, nous partons acheter nos JR pass à la gare de Kyoto. Doit-on aller à Shin-Osaka ? ou Osaka ? Sale histoire. On opte pour Shin-Osaka. Et c’est parti pour une marche dans les alentours de la gare. Des quartiers un peu plus défavorisés. Le vent nous ramène chez nous. La lumière se fait très rare.

L’heure du dîner arrive, nous optons pour un restaurant de lamen. Romano a récupéré le wifi de la ville. Avec un GPS, on devrait trouver plus facilement. On croise le boyfriend de la japonaise qui a caressé Pierrot (cf day before). Il s’excuse encore pour hier. Quatre bières, quatre plat de lamen. JL et Yifan commandent la version ultra épicée. Anesthésie de la bouche. Picotement ++ et on taira la suite…

Direction le bar que nous avait conseillé le professeur d’anglais new-yorkais.

Même le GPS n’aide pas à le trouver. On marche. On marche. On marche. On le trouve. On est claqué et il est bizarre… On prend le taxi pour rentrer. Le taxi est moins cher que le métro sur une station pour 4 personnes. On le saura. Retour à l’appartement chargé de 4 bières. 0h00 approche. C’est l’anniversaire d’Yifan. Romain lui offre une bière qu’il n’a pas, m’enfin depuis quand on offre un cadeau qu’on a pas… Donc, il court en acheter au fameux désormais célèbre 7eleven. On trinque une dernière fois à Kyoto, demain nous partons pour Osaka.

Happppppppy Birthhhhhdayyyyyyyy !!!!! Aligatooooo Vasaimasssssss !!!!!

 

Day Four – The Romain’s Day

Quatrième jour. Romain prend les choses en main. Levée pour 10 entre 11 AM.

Et on commence la journée fort. On la commence par la visite du palais impérial. Direction l’accueil pour présenter nos passeports (au Japon, tu ne fais rien sans ton passeport). On arrive à 12h30. L’accueil est fermé entre 12 et 13. Looser powered. On décide d’aller manger. Un fast food Japonais : Mos Burger. On nous a dit que c’était mieux que burger king. On taira le nom de la personne. Personne ne détrône un burger king. (Sans compter les blouses blanches bien évidemment)

13h00 : Retour à l’accueil du Palais impérial. Inscription pour la visite, on devait revenir le lendemain pour faire la visite avec traducteur anglais… Gratuite !? Et dans 30 mn ?! On ne revient pas demain ?! Ok, on a invoqué Wil avant de rentrer dans l’accueil,  c’est pour ça…

JL a la tourista. Le wazabi a dû mal passer (ou le saké mais non… c’est le wazabi). Ou en fait trop bien passé… Difficile à dire. Rendez-vous devant la porte du palais. Sans payer. Une guide anglophone nous accueillera.

La loose revient lorsque l’on voit arriver la horde de touriste. Une sale histoire. JL prend des photos. Pierrot pierrade. Romain écoute la guide, et Yifan…. lutte contre les moustiques. Le palais est assez sympa, mais trop de touristes ! Beaucoup trop ! Une centaine en trop…

On est chaud sur les visites, on repart en métro direction le palais mijo-jo avec une barre sur le haut. Photos interdites à l’intérieur du palais. Tout de suite, c’est moins intéressant. Visite des jardins, « gros » panorama sur les jardins et le palais (attention, ceci est un euphémisme). On marche toujours et encore. Trop de visites, tue la visite. Back to home.

On a rapidement faim, Romain prend les choses en main :

Restaurant : Le Chojiro. Trop de monde, attente obligatoire. Give me your name ? Romain. sorry ?!!!? Call me Bob, it’s easier. C’est bon signe. Une japonaise passe, voit les sourcils de Pierrot et s’exclame : « Ohhhhh !!! It look like my pet !!!! My doooooog ». Moment inoubliable. On arrive au bout de l’attente, on entre dans le restaurant : Acclamation des employés, genre rockstar qui entre sur scène dans un stade de foot. Waaaassssaaaaaaiiiimaaaaasssss. On passe commande sur un iPad. La serveuse sait dire une phrase en français : « Non monsieur, nous ne servons pas de champagne en classe économique ». On mange plutôt très bien. On paye. Acclamations. Waaaassssaaaaaaiiiimaaaaasssss. Un minimum.

Le Bar : The Gael. Bar à l’ambiance Irlandaise. Open Mic tous les premiers mercredis du mois. Merci again Wil, on est le premier mercredi de juin. Y’a de l’ambiance, ça commence avec un groupe japonais rock psychédélico-lounge. Deuxième tournée. ça continue avec un mec qui nous fait la musique de mario bros au Banjo. Enorme !!!

Troisième tournée. Verre de vin gratuit pour Pierrot. Merci toujours Wil. Deux japonaises sont complètement faites. Un newyorkais, prof d’anglais, nous tape la discute et nous donne le nom d’un bar français pour le lendemain. Parfait.

Day Three

Levé 10h00. Direction la station de métro Inari pour visiter le Temple Fushimi Inari Taisha.

Premier Achat de baguettes pour Yifan. Nous n’aimons pas les clichés. Et en plus, nous avons faim. Arrêt dans un petit resto pour manger des sushis. (Les Japonais font du bruit en mangeant).

Rassasiés, nous découvrons l’entrée du temple. Une poutrerie de charpentier Japonnais. Enfin, s’il y avait une bonne lumière. Comment tirer une bonne photo avec un soleil à son zénith ?

Nous commençons l’ascension des quelques kms en passant sous une juxtaposition de toriis (les portes rouges japonaises trop classes) qui nous mènerons au sommet du temple. Première intersection, prise de risque, on prend la sortie de route. Nous nous retrouvons dans une forêt de bambous. On marche. On marche. On voit un cimetière. On marche. On marche. On rejoint la route. On se dit qu’on a trop marché. On a soif. Un distributeur ! Improbable mais c’est parfait. Deuxième prise de risque sur les boissons.

On continue sur la route. On marche. On marche. On monte. On monte. On passe un torii. On marche. Nouvelle intersection. Un carré rouge, 4 directions, tout est écrit en caractère Japonais.

On choisit de monter. On marche. On marche. On retrouve des toriis et des temples. Un peu toujours la même chose. Un gros torii, des pierres gravées,  de quoi se laver les mains et un distributeur. On marche. Arrivée au Sommet. Petite vue sur Kyoto. On a soif. Un Bar est ouvert. Quatre bières, une horde d’étudiants en entraînement de montée de marches habillés en joueurs de baseball, deux geishas remarquées… on entame la descente.

Notre premier temple est fait. Il n’y a toujours pas la bonne lumière.

Direction le centre de Kyoto pour une petite marche. Quartier d’affaire… Galerie marchande… Rue potoncho (autrement appelé rue des Geishas)… Une réserve de chaussettes cette ville !

On achète quelques plats / bières sur le retour pour manger à l’appart. Repus, nous partons à la découverte des nuits de Kyoto.

Globalement, ce n’est pas très vivant. On s’attendait certainement à quelques choses de plus déluré. Quelques endroits vendent des services à la personne pour 100000 yens. Des chaussettes tentent de rabattre les japonais dans leurs bars. (Bizarrement, personne ne nous rabat…) Finalement, on tombe sur un bar à bières. L’arrêt est obligatoire. Première bière en table. Deuxième, troisième et whisky directement au bar. Le serveur mange du riz au petit déjeuner (seule information capitale échangée). Retour chez nous pour un saké. Le saké permet de bien dormir. Ça tombe bien il est 2h30.

Day two

Quand on arrive en pays lointain, il faut se recaler sur l’horaire… C’est pas un problème pour nous… 10h de sommeil plus tard, le réveil sonne… Personne n’est vraiment motivé mais on finit par se lever.

On se rend à la station Tokyo pour prendre le train. Avec un peu de marge, on arrive 2h à l’avance. On a faim ?!

On essaie un premier resto ; « No english » ; deuxième resto ; « No english ». Décidément, les étrangers ils aiment ! Troisième resto, on nous accueille avec le sourire et quand elle voit nos valises extravagantes, elle garde ce sourir, cool.

On mange un plateau repas tout complet, comme nos voisins. Hum, c’est bon ! Le seul inconvénient avec les locaux, le sluuuuurp; gluuuuurp; glooooouuuuu quand ils mangent. C’est pas grave, on passe outre.

On prend le shinkansen pour la première fois. On nous avait dit que c’était la classe et c’est la classe ! Le nettoyage, impressionnant : on fait ça à la chaîne, on tourne de sens tous les sièges, on enlève les appuie-têtes, on les remplace, on lave tous les sièges et les accoudoirs. Après c’est le must, 2h45 de voyage, 1m pour les jambes, siège inclinable à 120°, on ne peut que s’endormir…

Là commence la 2e recherche de logement de noter séjour, le premier cahotique, le deuxième, on se dit « si c’est comme le premier, on va galérer ». Et…

C’est pire, on se fait dire une première fois par une famille dont le fils est fan du l’OL ?!, « you are outside of the map ». Une deuxième fois qu’on est pas du tout au bon endroit genre « outside of the map » et qu’il faut continuer vers le nord ouest et une troisième fois qu’il faut traverser la rivière… On hésite et presque gros « désespoir » en se disant que dans un pays où on fabrique des GPS, on a pas pensé à mettre des noms de rues ?!

Finalement, nos 3 conseillers ont été bienveillants, on est pas sortie à la bonne station ; oui un métro et une station de train qui a le même nom, c’est pas terrible… On finit par trouver la maison grâce à un quatrième passant et là c’est booooooo. On sonne. On sonne. On sonne, pas de réponse. Ok, on avait pas reçu le mail de confirmation et alors ?!

JL et Romain partent téléphoner à la propriétaire, Pierrot et Yifan restent avec les baggages. 10mn, 15mn, 20mn, personne… deux histoires se jouent :

  1. une mamie interpelle Yifan, lui montre le cadenas de la boite aux lettres, elle lui fait signe que non, la mamie lui dit de la suivre jusqu’à une maison au bout de la rue. Un homme qui parlait anglais dit a Yifan qu’il est le manager de la maison et lui donne le code de la boite et les clés et fait le check-in.
  2. les deux aventuriers n’arrivent pas à joindre la propriétaire, normal, ils essayaient d’appeler Bali. Puis pensent à récupérer par internet le mail de confirmation. JL et Romain arrivent devant un 7eleven qui doit avoir internet. Se connectent en japonais au portail wifi avec une caissière qui ne parle pas un mot d’anglais. ca ne marche pas… Romain par désespoir se connecte au 3G, 50€ plus tard est bloqué par Orange. WTF?! Qu’est-ce qu’on fait ? Ok, on lance Safari sur iPad, Facebook se lance. Bonne idée, il y a peut-être un sauveur ? Eh ouiiiiiiii, M. Jérôme Teuffot, qui va récupérer le mail de confirmation en un temps record avec la boite email de JL ! Ok on revient à la maison.

Une fois dans la maison, elle est jolie dans le style japonais, on doit enlever les chaussures,  pans japonnais, parquet bois massif, toilettes chauffantes, lits standards et tatamis ; c’est très sympa ! Ca valait le coup !

On va chercher à boire au même 7eleven, trop d’émotions. On fête ça en rentrant avec une grosse pensée pour Teuf qui aura sauvé notre location.

Le diner, un repas dans un resto japonais. Etonnant ? C’était des soba, sashimis et tempuras ; simple mais bon.

On termine la soirée autour d’une petite bière, on l’a bien méritée 😉

 

Day One

 

Paris, samedi 1er juin, les protagonistes décollent d’Orly

12h de vol. Remarque : JL ne sait pas dans quel sens tourne la terre… »Mais il va tout le temps faire jour? » Notons que nous allons au pays du soleil levant…

Les Loosers arrivent à Tokyo.

Passage de frontière. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, c’est Romain qui a eu le plus de difficultés à passer :

– « Chez qui vous habitez ? Vous pouvez épeler ? Il est très sécurisé votre passeport… »

Récupération des sacs, prise des JPR. Bergerolle Romain, c’est ainsi que se prénomme Pierrot désormais…

Direction la location airbnb. Le seul black croisé nous indique le chemin. On a cherché, cherché, cherché. On s’est perdu ; c’était le sens opposé du lieu visé ?!

Après avoir pris le plan à l’envers, après avoir eu l’info par un français que nous étions localisés hors du plan, après avoir hésité entre le taxi et traverser une rivière, nous sommes entrés dans l’appartement. Une pièce, propre, un canapé, un lit. C’est parfait !

15h30 : On retrouve Alex & Sophie, les cousins de Pierrot. Reçu dans un appartement qui pourrait faire la couverture de beaugosse magasine. Repas de ouf : on a eu une Asahi & du Saké. Que demander de plus ?

Petit tour dans le quartier électronique d’Akihabara avec les cousins. Première prise de contact avec les chaussettes japonaises. Ca fait plaisir 🙂
Tentative de bières dans un magasin électronique (Echec). Do you have beers ? No ? Ok thank you ! Bye !

Retour à l’appartement, la soif se fait sentir. Deux rues plus loin. Un bar. 3ème étage. 4 salles, parfait pour un Karaoké… Il y a du monde, deux serveurs… Mais pourquoi on est là ? Une bière plus tard, Direction le Coréen d’à côté pour un barbecue. On a fait cuire une salade, allez comprendre…

Sortie du restaurant, la soif n’est pas encore complètement épanchée. Direction le 7/11 pour 4 bières.

Là, ça va mieux. On peut aller dormir.