9h. Lever. On a la fabrique de tabac à visiter avant 11h.
10h35. Prise de conscience. On est en retard. On tente de trouver rapidement un taxi. Chose faite au capitole, la nego « ferme et définitif » a porté ses fruits.
10h45. Nous voilà. Coupure de courant dans l’atelier, faut attendre que ça revienne. Là, la chance nous accompagne ça revient au bout d’une minute. On fait une courte visite intéressante mais trop loin des travailleurs de cigares qui ont une dextérité impressionnante (Tout comme leur muscle et leur tatouage. JL est jaloux).
12h30. On va au Enchurillo testé au dernier séjour. Ça ouvre à 13h. Ben ce sera girafe en attendant à la Factoria. Yifan en profite pour dévaliser une magasin de souvenirs, accompagnée de d’Audrey et Pierrot. On déjeune comme prévu au Enchurillo.
16h. On tente un arrêt café Escorial. 10 min d’attente plus tard, on abandonne. Tant pis, ce sera aéroport.
Négociation de taxi trop facile, 20 peso – aeropuerto.
17h. Arrivés au terminal 3. Un peu trop tôt. Ce sera emplettes pour tout le monde, pause rafraîchissement et derniers pesos dépensés.
Décollage prévu à 21h.
Arrêt dépenses. Derniers achats avant le change pour les garçons, ce sera 2 tee-shirts baseball et deux ché dont un marcel prometteur pour Jl.
20h57. Personne au comptoir, pas d’appel aux passagers, Check-in sur l’affichage. Que pasa ??? Bienvenue à Cuba.
Pierrot s’ennuie…
20h58. L’appel pour notre vol est enfin fait. On va peut-être pouvoir embarquer… Sale histoire, vivement l’année prochaine.

JL Mojito Finish Count : 38… Sale histoire.

Ce matin pas d’horaire, c’est farniente car nous attendons notre taxi préféré pour La Havane à 13h.
12h. Rendez-vous à la casa d’Audrey, JL et Pierrot. Leur hôte, une mamie qui a été d’une grande gentillesse va nous préparer à manger. C’est bon et très copieux, mais pourquoi pas l’avoir fait les soirs d’avant ?! Parce que nous sommes des loosers.
13h. Départ en taxi. C’est sans encombre mais il faut avouer que les trois heures en taxi nous ont fait des fesses carrées.
16h. Recherche de la casa Nancy avec Yifan. On se perd et se fait alpaguer par une rabatteuse.

Elle nous emmène voir un appartement. Elle crie, court, frappe aux portes et nous ouvre finalement les portes d’un magnifique appartement. Juste un problème, il n’y a que deux lits doubles. Mais où va dormir notre Pierrot ? On décline avec regret, il nous faisait envie cet appart !

Notre rabatteuse ne capitule pas et finie par nous emmener chez Nancy. Négociation des prix mais notre rabatteuse s’embrouille pour sa commission. On ne saura pas le fin mot de l’histoire. Mais au final ça se termine bien, nous avons deux belles chambres.

18h. Nous avons soif, ce sera girafe à côté de la casa sur la placa major chez Factoria. Yifan en profite pour rechercher un mec qui développe des photos à l’ancienne. Apparemment, c’est un mec connu à la Havanne. Elle emmène Romano en négociant 2 churos. Pierrot, JL et Audrey préfèrent la bière / pina colada.

21h. Recherche d’un resto. On se perd. Mais on se perd vraiment… Il fait nuit, il n’y a pas de lumières… Retournons au capitole. On se rabat sur un qui avait été conseillé sur les guides. C’est trop copieux, moyennement bon, la pina colada est bonne en revanche. Pierrot nous fait un malaise et Yifan a envie de gerber. La team est touchée. On décide de rentrer se coucher tranquillement.

JL Mojito Count : 38

8h. Lever. La mamita de Pierrot, Audrey et JL nous a préparé un petit dej à emporter. Enfin… Je crois que c’était plutôt un buffet à emporter. Fruit / café / jus / fromage. Y’a au moins de quoi nourrir 20 personnes. Notre Taxi commandé la veille est là. Direction le parc naturel El Cubano en voiture américaine.

10h40. Arrivés au parc, non sans difficulté, on aura essuyé quelques montées en première, ça tartine pas comme le rcz… Coup dur.
Rando dans les sentiers, visite de The cascade et baignade dans les eaux froides des piscines naturelles, un régal !

L’endroit est sympa et paisible, un peu court pour les amateurs de rando. Heureusement, on remet ça de l’autre côté de la rue. Un peu moins impressionnant mais toujours aussi sympa. Bizarrement, on croise quasiment personne de ce côté là.

Le chemin devient de plus en plus difficile à travers la jungle. On redoute de tomber sur des dealers de cocaïne. Avec notre lose, mieux vaut ne pas provoquer ce genre de chose. Nous rebroussons chemin.

14h. Direction playa, toujours dans notre taxi. On retrouve notre petit paradis à 1h30 de route. Et en espérant revoir notre petit vieux. Comme nous nous sommes trop éloignés, le service ne sera pas à la serviette mais au comptoir, une dizaine de cocktails plus tard, un nouveau serveur débarque avec notre commande. Pas bon, coup dur. On décide de se déplacer sur le terrain de notre petit vieux. Et là, on est bien !
19h30. On a soif et c’est l’heure de l’apéro. Jl aux commandes, ce sera 20 Cristal, un minimum ! L’apéro copieux et les bières ont fini de nous convaincre de rester jouer à Citadelle avec Pierrot.

Chose faite mais Pierrot boude, Romano et Jl ont fait alliance c’est dégueulasse ! Yifan finira par gagner par deux fois de suite sur le finish en dépassant de peu Audrey et JL.

JL Mojito Count : 37

10h petit dej. Nous reprenons nos habitudes. Des fruits, du café pas fameux et une omelette. On a envie de pains au chocolat et de café nespresso.
11h. Notre Pierrot veut de l’aventure. On se dit qu’une location de voiture nous amènerait la dose d’aventure que Pierrot nous demande. Nous nous lançons donc dans une recherche effrénée à travers tout CienFuegos. Le cubain est dur en affaire, c’est tellement cher que nous préférons abandonner. L’heure tourne, et quand même, à un moment donné, il serait plus que temps d’aller à la plage.

14h. Négociation de taxi. Jl nous apprend le « ferme et définitif ». 2 peso pour rentrer, pas un de plus. La méthode paye, on passe de 4, 3 puis 2. Arrivés chez nous, on tente de demander le prix de la course pour la playa Rancho Largo, la plus proche. 10cuc, c’est le bon tarif certifier by thé routard guide, on signe.
14h30. La course en vieille américaine est cool. La Playa l’est autant. On apprécie. « Mojitos !, Pina ! » Non, merci. Heuuuu Yifan tu viens de refuser un Mojito sur la plage là… Ahhhhh J’avais pas compris !

La boisson est bonne, et en plus on peut prendre des sandwich. Notre après-midi sera égayé par notre petit vieux.
Retour à la casa. On négocie ferme et définitif avec notre chauffeur pour le trajet du lendemain. 80km matin et 40km après-midi, le chauffeur nous annonce ochenta (80). Jl comprend 85 et l’écrit sur le guide. Le chauffeur réplique ce sera 90. Au final, en tant que bon négociateur on aura perdu 10 dans la bataille ferme et définitif. On retiendra que Pierrot est satisfait de la négociation, parce que quand même, les loueurs de voiture cubain sont clairement des voleurs. Point Barre.
18h30. C’est l’heure de l’apéro. On prend les rations nécessaires et augmente la bière prenant leçon de la veille. C’est toujours aussi plaisant, on aime l’apéro.
22h. C’est l’heure du dîner. On repart en ville toujours avec négociation du taxi pour continuer notre formation. On trouve presque toutes portes closes à part un resto à touristes à l’étage. « Vous êtes français ? », oui, oui, ben ce sera du Céline Dion pour nous. Sale histoire. La bouffe correcte, le soi-disant meilleur mojito de Cuba moyen, la pina colada meilleure. Quelques photos avec le Ché et c’est l’heure de rentrer.

Ce sera notre taxi de l’après-midi qui nous ramènera mais on a changé de chauffeur entre temps. On parlait des chinois mais les cubains ont une technique tout aussi aboutie.

JL Mojito Count : 30

9h00 : Facile mais pas trop. Direction la station de Bus. Trajet rapide et confort. Là encore sans aucun problème. D’ailleurs Pierrot voudrait un peu plus de loose…

11h. Arrivés à Cienfuegos, aucun cubain ne nous alpague, mais où est notre fan club ?!
JL prend les choses en main. On va donc marcher c’est le prix à (pas) payer. 200m plus tard, Audrey donne son sac à JL. Faudra penser à une préparation sportive pour le prochain voyage. 1,5 km plus tard, nous sommes fatigués, et le sport, ça donne soif. La pause dej s’impose. Une pizzeria cubaine. Parfait. Menu ahoro, 27 cuc pour 5, Will c’est pour toi !
Nous arrivons à la punta gorda comme prévu et trouvons la casa repérée sur le routard. On veut nos Hamac en face de la plage ! Belle maison sur plusieurs étages, des chambres bien aménagées, une superbe terrasse et la vue sur mer. Ca va être terrible. Mais… La JLoose a encore frappé ! Tout est plein, mais les cubains ne se laissent jamais abattre, on nous propose immédiatement une casa, la propriétaire vient nous chercher en voiture. Arrivée à la casa bis, nous ne sommes pas convaincus, pas de mer, un stade en face. On repart en arrière et faisons du porte à porte. Plein, plein, plein, plein… Et de rabatteurs de casa qui nous suivent partout où nous allons. Sale histoire.
On se fait appeler par une proprio dans la rue, elle a une habitation, la voisine une autre. Banco, on prend.
C’est parti pour une petite visite de Cienfuegos. Plutôt sympa, une jolie ville balnéaire. On respire. Pas trop de touriste, plutôt cool.

On se perd dans les rues, passe devant une partie de baseball, et nous tombons sur un petit bar de bord de plage. Allez.

On repart tranquillement perdre dans les rues.
19h. On a soif, très soif, le supermarché sera notre salut. On achète des gâteaux apéro, chorizo, fromage… Et bières. Le patio est sympa, l’apéro est au top, manque un peu de bière quand même… On le saura pour demain.
21h. On a faim. On décide de de rendre à la première casa. Ca avait l’air sympa. On nous propose d’attendre sur la belle terrasse, Jl accepte immédiatement. Vent force 10, un ouragan se joue là-haut, les serveurs ont le sourire puis pitié de nous et nous proposent de redescendre mais nous restons dignes, on attendra sur la terrasse.
Le repas copieux et bon, un peu plus cher que la moyenne mais ça valait le coup.

En guise de cadeau de la maison, on nous propose un cigare, ça c’est classe !

Un dernier numéro 2 en rentrant dans le patio de notre casa et on peut aller faire de beaux rêves.

JL Mojito Count : 27

Aujourd’hui c’est cascade ! Maria, notre hôte nous a proposé que son fils nous serve de taxi. 30 CUC pour 25 km aller/retour. Allez, on est cool.

 

Lever 6h15. Le 7h15 d’hier vient de perdre la pole position. Aujourd’hui les loosers vont à Trinidad, et Trinidad c’est seulement à…7h de bus !! Easy !  JL se dit que, quand même, le bus c’est bien plus confort que l’avion et qu’on ferait mieux de rentrer en bus. Oui oui

Arrivés à Trinidad, les cubains sont là, les cubains sont prêts : ils veulent tous accueillir les loosers dans leur casa. Sauf que les loosers ont déjà un plan casa. Bah il est où le panneau « Yisan et Alexander » ?? La foule s’éparpille il ne reste que les loosers. Quelques rues plus loin, un cubain dit « Yisan Li » alors les loosers le suivent évidemment.

Découverte de la casa : c’est étrange ça ressemble pas à la photo… Bref c’est sympa quand même et c’est le même precio.

Un petit patio au centre : parfait on pourra fumer nos cigares.

Les loosers remonte la rue jusqu’au centre. Romano recherche les bars dans le routard : « oula c’est un peu loin, regardez y en a un juste en face »

Pierrot prend un Fanta local : Naranja. A peine servi, un faux mouvement et le Naranja se déverse sur l’appareil photo de JL. Le charmant serveur accourt pour essuyer le drame : « Vous voulez qu’on le fasse sécher au soleil ? » « Euh non ça ira »

Bien hydratés, les loosers partent en vadrouille dans les rue de Trinidad. Des maisons colorées, des petites rues pavées. Magnifique !

Toute cette marche ça donne faim, ça donne soif. Nous décidons de goutter le fameux cocktail de Trinidad : La canchánchara

INGREDIENTES

• 2 onzas de aguardiente (eau de vie)
• 2 cucharadas de miel
• 1 cucharadita de jugo de limón
• hielo

Huum c’est pas mauvais, uno más por favor !

JL a repéré un petit resto sur le toit, ça à l’air sympa ! En effet il y a un groupe qui chante pour Pierrot, des crevettes fraîches pour Romano, et la piña colada se mange au dessert.

Yifan check la note : whaaat !! On essaierais pas d’escroquer les loosers de quelques CUC par hasard ? Heureusement les loosers connaissent tous les prix de la carte.

De retour à la casa, c’est l’heure du vieux rhum/cigare. Soudain Romano se lève le visage blanc : elles devaient pas être si fraîches que ça les crevettes…

7h15. 7h15 ?!?! Le lever le plus tôt pour les loosers à Cuba. Départ pour 8h30 vers Cayo Levisa. Il faudra 1h de car et 30 mn de bateau pour atteindre l’île avec plusieurs dizaines de touristes. Pour le coup, ça fait pas très plaisir.
10h30. Arrivée sur la plage, belle vue artificielle, des transats à dispo, des paillotes pour servir à manger et boire. Ok, c’est le truc à touristes mais la plage est belle.

Romano se renseigne où est notre paillote pour déjeuner et revient avec des bières, c’est parfait !

13h. Entre baignades et bronzettes, ça creuse. On prend nos paninis et cocktails, mojito pour JL et bières pour les autres. Le mojito est bon, peut-être le meilleur depuis notre arrivée.

14h. C’est activité kayak de mer pour Audrey et JL, c’est parti pour 1h. Les efforts valaient la peine, la vue est belle.

15h. Il faut s’assurer que nous avons les meilleurs mojitos de Cuba, il en faudra 5 pour s’en assurer, ils sont bien, très bien.
17h. Départ de l’île prévue. Nous attendons sur le quai. Mais qu’est-ce qu’il dit le monsieur ? Que nous attendrons le prochain bateau dans 1h ?! On vient de se faire JLooser, nous n’avons pas pu rentrer dans le bateau. Coup dur.
Après 40mn d’attente, un autre bateau nous prend et on gagne notre bus sans encombre.
20h. Retour sur Vignales, on fait le check-up ; Pierrot a la couleur de son short de bain, rouge vif uniforme, Audrey a pris ses précautions, elle a mis de la crème de manière non uniforme, ce sera plaques rouge écarlate sur rouge vif. JL, romano et Yifan se contenteront de douloureux coup de soleil. Nous souffrons tous, douche puis repas.

22h. A table, nous avons faim, très faim. Resto méditerranéen bien copieux et découverte de la pina colada, merveilleuse.
23h. Audrey, JL et Romano sont fatigués, un cigare et au lit. Pierrot après avoir tenté maintes fois de s’endormir au resto retrouve un dernier souffle et accompagne Yifan découvrir le carnaval. Des rues bondées de monde et des marchands de tout type : bouffe, boissons, fringues, accessoires, chaussures… On voit une scène, des enceintes qui crachent du reggeaton, du Rihanna, Adèle et de la techno, c’est ambiance. On attend que le concert arrive. Les cubains ne sont pas des pressés en la matière, on câble, déplace, branche, teste, reteste, recâble… 1h30 d’interminable attente, le concert commence enfin. « J’espère que ça va envoyer du lourd » lance Pierrot. Eh oui, ça envoie de la fête au village version cubaine, percussions en plus mais rien de transcendants. Contents d’avoir un peu profité de la fête mais c’est la JLoose qui aura eu raison de nous.
1h30. Retour du carnaval. Pierrot a tenu toute la soirée.
JL Mojito count : 20

10h. Hola que tal ? Mais Audrey et Jl dorment encore ?
Petit dej copieux avalé, nous allons au centre de tourisme pour réserver une ballade à pieds dans la campagne environnante, et ainsi qu’une journée sur le Cayo Levisa, la 11ème plus belle plage du monde au nord de l’île. Ah Cayo Levisa est au Sud ? … Coup dur. Ceci fait, c’est l’heure de l’apéro puis déjeuner méditerranéen, c’est bon, mais le lapin au chocolat, c’est pas vraiment un truc cubain.

 Audrey a une mission ; finir une bouteille d’eau d’1,5L. Pourquoi ? Parce que le camion citerne vient de remplir les cuves à bière pour le carnaval de Vinales qui se déroule pendant 4 jours.

15h. Audrey a rempli sa mission, 1 cuc et 1,5L de bière, ça vaut le coup.

JL et Romano s’occupent de Pierrot et apprennent les règles du jeu Citadelle. Il paraît qu’ils ont fini par comprendre…
16h. Randonnée dans les champs de Vinales avec notre guide, c’est très beau, la récolte de tabac touche à sa fin et nous avons une démo de roulage de cigare. 5km de marche dans des champs où nous sommes seuls avec les agriculteurs, ça valait le coup.

Pierrot est content, nous aussi.
19h. On a soif, très soif. Il paraît que la casa sert des mojitos, ils sont moyen ; ils sont forts ; ah non ils sont bons…
20h. Vamos to the city où le carnaval commence à s’animer dans les rues. Quoi ? On peut se faire tatouer un ché à la peinture de voiture ? On peut pas rater ça. JL et Pierrot s’y colle.

On s’écarte un peu du carnaval, histoire de manger en pouvant parler. Faut dire qu’ils mettent la musique fort les cubains. Repu, nous rentrons pour une dégustation de cigare et rhum dans le jardin et refaire le monde. C’est ravinant !
Minuit. 1h. 2h. C’est quoi ce raffût !?!?! Ah ouai, c’est le carnaval mais jusque dans nos lits, le sommeil viendra tard. Sale histoire.
JL Mojito count : 16

Départ fixé pour vinàles à 14h, à 11h30 nous quittons les casas pour la station de bus. La casa nous propose un taxi sur deux trajets à 5 cuc. Evidemment, on paye 10 CUC au total. On s’est encore fait arnaquer. Décidément, ces cubains….

A la station de bus, une dizaine de taxi attends. Et en général, quand on voit une dizaine de taxi cubain attendant le touriste, mieux vaut s’éloigner discrètement…. Et évidemment, un couple de japonais arrive tranquillement à pied. Ils n’ont pas le temps d’ouvrir la bouche qu’une nuée de chauffeur de taxi les encerclent en criant des prix mi-espagnol mi-anglais, traumatisant littéralement le couple. Yifan, solidarité asiatique oblige, va les aider et les libère des chauffeurs. Les visages sont vraiment décomposés. Quand la glace du japon rencontre le feu cubain, forcément… ça fait de l’eau. Pas de chance pour eux, ils ne parlent ni anglais, ni espagnol… On ne saura jamais s’ils ont compris Yifan leur indiquant d’aller un peu plus loin.

Tous ça nous a donné soif. A côté un resto fermé, ah non, un mec nous ouvre la porte. Dedans c’est noir, ok le concept c’est vampires… On commandes les bières, le 8e mojito de JL, un acetunas pour Yifan, un sandwich fromage pour Pierrot et trois jambon fromage pour terminer. On sert des olives dans une coupe de dessert à Yifan, il drague le serveur ? Ah non, c’est ça aceitunas, des olives, c’est parfait pour un repas. Au bout de 45mn et trois allées et venues du cuisto à l’extérieur, on se pose des questions, le verdict tombe, on a pas de jambon et des crackers à la place du pain, ça nous paraît parfait pour un repas… Coup dur.

14h00. Le trajet dure 3h30. Sans encombre et on s’octroie même une pause pipi dans une station en bord de route, on avait soif, on ne fait pas long feu des deux bières Crystal et Pierrot a eu sa glace.

18h. Descente de stars : une horde de gens nous agrippent et nous hurlent de prendre leur casa, nous trouvons un panneau « Yisan et Alexander », sauvés.
Nous découvrons notre chambre, deux petites maisonnettes indépendantes, un jardin avec cour, on va être bien pour fumer nos cigares.
19h. Première découverte de la ville et nous avons soif.

Premiers mojitos et bières de Vinales, on est bien ! On mange et Pierrot s’endort à table, c’est avec JL, Romano et Yifan que nous terminons la soirée par le test du premier cigare cubain Monte Christo 2 arrosé de rhum, ça pue le cigare mais les garçons apprécient. C’est comme ça qu’on refait le monde ?!

JL Mojito count : 11

Audrey est HS. Une consultation s’impose. Direction la Cuba Garcia clinica. Prise en charge rapide et y’a de l’efficacité. Ça fait plaisir. L’autre groupe à la garde de pierrot avec 6 pesos, coup dur ! Ils vont faire du change ; la banquière nous regarde surprise, 7 ans de salaire cubain ça fait quelque chose. Prise de billets de bus pour viajes, tout le monde se retrouve au capitole. Premier achat de cigares. Le Montecristo numéro 4 est le plus vendu. Du coup il n’y en a plus. Coup dur.
On prend 4 cigares numéro 2 (drey en est privé avec sa sinusite/angine/pharyngite) et 5 billets pour une visite de la fabrication à notre retour à la havane. Grosse organisation. Le guide du routard nous guide pour manger.

Bonne adresse. Pas cher.
Audrey est complètement HS. L’effet Médoc. JL la ramène.
À ce moment précis, orage tropical sur La Havane, il faut trouver un abri pour Pierrot. Arrivée sur la place vieja on cherche une adresse, on trouve le café El Escorial où on boit du bon café et des gâteaux, rien à redire pour Romano. Un cappucino, deux cafés-rhum, deux parts de gâteaux, un espresso, une bouteille d’eau, au bout de 3h et des vieux touristes avec escortes girls de 18ans plus tard, on se demande ce que fait jilou, il s’est sûrement endormi. On se dirige vers le château pour quelques clichés. 200m faits, on reçoit de JL « vous êtes où? », réponse « on vient de quitter le café », Jl enchaîne « j’arrive ». On fait demi-tour, on vient de se faire JLoosé. Un fois revenu sur nos pas, notre Pierrot nous annonce qu’il sent la tourista carabinée est proche, romano en tant que G.O. propose deux capsules d’immodium. Yifan précise la posologie, faire fondre sous la langue. 2 minutes plus tard : « ahhhhh mais c’est dégueulasse !!! », Pierrot s’est fait Yifané, il fallait l’avaler avec de l’eau… Message de Jl : « bon, ça va être compliqué, je ne capte pas de la chambre ». On s’est fait JLoosé bis.
On repart pour le château, « faut qu’on s’arrête », la tourista  de Pierrot a parlé, on lui trouve un bar-piano chic, il faut au moins ça pour notre Pierrot. Dame pipi : 0.5 cuc, le fast pass toilette prioritaire : 0.3 cuc pour le mec qui attendait pour les toilettes. Notre Pierrot est content.
Retour à la casa.
19h30. Audrey n’est pas au top de sa forme. On repart à 4 vers le centre de La Havane pour manger et aller à la casa musica ensuite. On trouve un resto charmant étant donné qu’on nous a offert 2 mojitos et une bière, la bouffe fût bonne au passage.

23h00. Retour à la casa musica, le havana show est prévu à 23h00, 10 cuc l’entrée, allez on va voir. Direction la file d’attente. Deux cartouches devant nous. A tiens, le videur les recale. Un mec arrive, donne un billet. A tiens, les cartouches passent… On rentre paye les 10 cuc et… passe le scanner d’arme à feu. (avec succès).

Les filles habillées en tenues de soirée hauts talons et jupes trop courtes, les mecs aussi mais sans les talons et les jupes. Les loosers sont en short et tee-shirt, aucune raison, on nous fait entrer par la grande porte. A l’intérieur, ambiance boîte de nuit, scène, pistes et tables, on nous propose une bouteille, on refuse, on nous fait comprendre que le reste de la soirée sera debout.

Les cartouches ont une technique pour approcher les mâles dominants : une caresse sur le bras suivit d’un « Hola ». JL est la première victime, deux cubaines plus tard, il procède à un changement stratégique de place et  laisse Romano faire front de son corps pour protéger Pierrot. Sale histoire.
0h30. On se rend compte qu’il n’y aura rien de plus que des clips de salsa et reggeaton sur les écrans, les garçons n’en peuvent plus, on décide de se rentrer. La JLoose a encore frappé.
JL Mojito count : 7

10h00 : ola Qué Tal.
Petit dejeuné groupé servit par notre hôte. Un café pour réveiller les morts, une omelette, une coupe de fruits, et un jus de pena que les experts ont qualifié de mirabelle.
Nous partons à la découverte de la havane avec le chargeur solaire de pierrot accroché au sac de Romano. On sait l’occuper notre pierrot !
La Havane est une ville usée non dénuée de charme. Les voitures des année 50 sont nombreuses, des maisons / appartements délabrés, des entretenus, et une ambiance « Qué calor » ! Comme d’habitude, on se met à marcher.
« Salut, dans deux jours tu seras bronzé comme un cubain. » Ah, tiens, voilà la loose. Un cubain tchatche avec Romain et Yifan en anglais (pour un cubain c’est louche). Il dit qu’il est agent de sécurité dans un hôtel et il veut nous accompagner dans la direction du centre ville.
On marche, on marche, on marche.
Du coup, on a soif. On paye un mojito à la loose. Un deuxième et on décolle. Il a une copine de 19ans et un fils de 2 mois.

La cuanta por favor. Ça sera 40 non 50 non 60 cuc. 5cuc le mojito…. On sort du bar, la loose y retourne bizarrement… On se rend compte de la loose. On lui dit au revoir.

On marche, direction El viejo havana. Une ambiance unique. On s’arrête manger un bout (et boire un mojito). On continue de se perdre dans les rues pittoresques.

On fatigue et on décide de prendre un taxi pour rentrer à la casa particular. Taxi old school. Bonne ambiance.
On se repose pour être opérationnel pour la vie nocturne de la havane.
19h00. Yifan se fait réparer ses chaussures made in china… 1h plus tard elle revient, c’est long les cordonniers à La Havane.
20h00. On est chaud, direction le havana club, en bas de notre avenue. Aujourd’hui c’est un comique au programme… Vu notre niveau d’espagnol, on abandonne.
On se retrouve  à marcher sur une 2×2 voie. Impossible pour avoir un taxi… On marche… Finalement on trouve notre bonheur. Direction la veille place de havana pour aller à la Factoria, bar cubain brassant sa propre bière. On est encore loin des clichés cubain. On mange et on boit (des girafes, ça fait plaisir). Le restau/bar ferme. Direction le El Paris où nous ne serons même pas servi. Sale histoire. Mais où est la réputation des soirées cubaines ?

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JL Mojito count : 4