Day 7 : Trek en direction du lac Inle

7h: Levés. Direction la douche. Douche que l’on savoure car on ne pourra pas se laver à l’eau chaude avant 2 jours pour cause de treks en milieu inhospitalier.

7h30: Petit déjeuner conséquent puis on fait les sacs et on se dirige vers l’agence de Trek. On a séparé pour l’occasion nos affaires dans 2 sacs . Nous conserverons une partie sur le dos pendant la marche tandis que le second sac nous attendra à l’arrivée dans 2 jours.

Vue de l’hotel

Petit dejeuner de treker !!

8h00 : on arrive à l’agence. Le plus gros sac est déposé dans un coin. Beaoiucp de gens se pressent dans le hall de l’agence. Plusieurs groupes doivent partir. Notre groupe sera constitué d’un guide et de 9 clients. On a opté pour la formule 3 jours et 2 nuits chez l’habitant.

8h30 : Le guide se présente. Il a 12 13 19 ans. Notre jeune ami se nomme Niaungniaung pour des raisons évidentes, il se fait appeler Nono. Hormis vos 2 touristes et marguerite, le groupe se compose de 3 jeunes israéliennes d’une vingtaine d’années (pour éviter tout découpage à la hache orthographique nous n’écrirons pas leur nom), un couple de jeune français beaux, jeunes et sportifs prénommés Emmanuelle et Damien (Emma & Dam pour le reste de l’histoire), 2 sœurs jeunes, belles et sportives souriantes Anne Sophie, et Pauline (Anne-Saumon et Popo pour le reste l’histoire (oui un des surnoms est plus long que l’original! (# fautlirelasuitepourcomprendre #teaser)) .

8h42: On part pour une vingtaine de kilomètres. Le but étant de dormir chez une famille locale pour la nuit. So let’s go.

Il fait chaud comme d’habitude. On marche tranquillement. Avec les non français, on parle anglais. Nono a un bon niveau qui lui permet de nous présenter un peu les différents arbres et les différentes plantations que nous rencontrons : ails, tomates, piments, pins, et autres trucs qu’on a pas écouté.

Le première moitié de la journée, nous marchons sur des chemins essentiellement bordés de forêts et des cultures. On croise des groupes mais on ne peut pas dire que ce soit la bousculade.

Une betonniere

Un guide et un aventurier. Mais c’est .. c’est Pierrot

12h:  arrêt pour manger dans une petit restaurant entouré d’oranger. On est pas les seuls sur le trek. Pierrot et Romano prennent une bière. Les autres sont à l’eau et au soda. Les plats arrivent. Ce sont des assiettes à partager. On a le droit à des crêpes à garnir d’une espèce de curry en plat principal et des fruits en dessert. C’est très bon.

14h: on repart. Le paysage est différent. La forêt laisse place à une chemin large voire une route de terre ocre. On continue de faire connaissance. On apprend les métiers de certains, on parle trail avec Dam, quant aux les filles elles parlent tout le temps de choses et d’autres. Les 2 sœurs dépensent probablement plus de calories en paroles qu’en marche mais elles suivent le rythme.

Dans le calme de cette campagne, on croise notre premier train birman:

Nono toujours souriant

Reporter de guerre

C’est pas moche

Pont pour enjamber les rizieres

18h: on franchit un dernier pont avant d’arriver chez l’habitant après 23km de marche. On prend une douche dans un lavoir en béton extérieur. Il faut faire attention de ne pas mettre de mousse dans l’eau car c’est aussi l’eau potable de nos hôtes.  L’eau est vraiment froide mais vu la poussière qu’on a sur les jambes et les bras, ce n’est pas du luxe.

La douche

Le logement avec le chien de garde

On découvre notre dortoir. Nous dormirons à même le sol sur des couvertures. La seule consigne est de ne pas dormir les jambes tournées vers l’autel réservé à Buddha.

L intérieur

19h: Repas composé de plein de plats différents. On mange assis sur le sol. Le repas est très bon une fois de plus et plutôt copieux.

Repas

Après le repas, Nono nous explique une légende à propos d’un homme aigle mais qu’est pas vraiment un homme et qui va chasser un serpent géant mais si tu fais sortir les fées de la grotte faut les épouser alors tu peux invoquer un Garuda (se prononce Garouda soyons précis). Y’avait une histoire de piège aussi mais je vois plus le rapport. La seule chose qui est légendaire dans tout cela c’est l’explication et le fou rire de tout le monde. Personne n’a compris ce qu’était Garuda et pourquoi y avait une embrouille avec un serpent géant.

Sur cela, on va faire un tour à la pagode locale voir une répétition d’un spectacle de fin d’année locale et on va se coucher. Pour la première fois, on a froid en Birmanie.

Trajet du jour :